Esperluette

"Ecrire est une façon de parler sans être interrompu."

posté le 25-12-2019 à 11:48:56

Soulagement

On n’était pas en guerre. Mais depuis la fin de notre histoire, j’avais la sensation d’être en terrain miné. On s’était aimé, désiré, puis soudainement plus rien. S’éloigner l’un de l’autre était ce qu’il y avait de mieux à faire, même si ce n’était pas la décision que l’on aurait voulu prendre. Nos conversations sont alors devenues froides, presque hostiles parfois. Mais ce soir-là, ce fut comme si toute la frustration qui se trouvait entre nous, s’était transformée en une douce mélancolie. Notre histoire était devenue légère, ce n’était plus réellement de la tristesse qui m’habitait. Mon coeur se serrerait toujours en pensant à lui, mais je commençais à accepter que notre histoire s'arrêterait là. C’était fini, mais nous étions là, encore, l’un pour l’autre. Nous ne sommes plus amants et nous ne pourrons jamais être amis. Mais nous sommes quand même là, inclassables et sans case. Oui. On s’est aimé, désiré et c’est fini. Seulement, j’avais le sentiment que quelque chose d’indescriptible nous reliait, et serait toujours là pour nous relier, même quand la vie aura fait son bout de chemin. C’est ce sentiment qui m’a apaisé, qui m’a fait comprendre que notre histoire avait compté, vraiment, pour lui aussi. Tout change beaucoup trop vite, malheureusement. Alors je souhaite simplement que, d’une manière ou d’une autre, il garde toujours une place dans ma vie.

 


 
 
posté le 24-11-2019 à 10:57:29

C'est fini

C'est fini. Ces mots, j'ai eu du mal à les écrire, mais surtout à les assimiler. C'est fini, et je t'ai tellement aimé. Mais c'est fini. C'est fini parce que justement je t'ai aimé. Et je crois que tu m'as aimé un peu aussi, du moins je l'espère. Guérir de toi est l'une des choses les plus dures qu'il m'ait été donné de vivre. C'est si frustant de devoir se priver d'aimer seulement parce que les circonstances ne le permettent pas. J'ai encore tant de choses à te dire et à te montrer, à tel point que je n'y arrive pas. Je t'aime à un point que je n'osais pas imaginer. J'ai été folle de t'aimer autant, tout en sachant que c'était impossible. Pourtant, c'était si beau de t'aimer, mais ça m'a fait si mal. Alors, je nous souhaite de nous retrouver un jour, pour essayer et voir ce qu'on a manqué, pour se rappeler ce qu'on a été et enfin devenir tout ce qu'on aurait pu être. 

Désormais, je vais laisser le temps au temps, je vais patienter jusqu'à ce qu'il fasse bien les choses. Je vais lutter contre moi-même pour arrêter d'espérer ton retour. Même si je sais pertinemment qu'une part de moi t'aimera et t'attendra toujours. Je vais tout faire pour que chaque pensée qui me ramènera à toi, ne donne pas à mes larmes l'occasion de couler. Je vais me forcer d'admettre, même si je ne le veux pas, que t'aimer restera toujours trop compliqué.

 


 
 
posté le 20-09-2019 à 23:01:53

Ce que j’aurais voulu te dire

  J’ai essayé de conserver chaque partie de cet amour dont tu ne voulais plus. J’ai voulu me rappeler de tout, de chaque détail pour ne jamais oublier tout ce qu’on avait vécu, tout ce que j’avais ressenti et tout ce que ça m’avait apporté. Ce n’était pas bien je sais, j’aurais dû essayer de tirer un trait sur tout ça justement, de tourner la page, mais je savais pertinemment qu’une part de moi t’appartiendrai toujours. Parce que tu as été le premier, parce que tu as été le début de tout le reste. Je resterai toujours persuadée que tu étais celui qu’il me fallait. 

  J’aurais tant voulu que cette histoire soit possible. Mais peut-être que je t’aimais trop pour t’aimer comme il faut, et que toi tu ne m’aimais pas assez pour pouvoir tout claquer. On s’est peut-être rencontré trop tôt et on s’en est certainement rendu compte trop tard. Et pourtant, c’était si chouette nous deux. Tu m’as fait découvrir des sensations et des émotions que je ne connaissais pas et je crois que ce qui me plaît le plus c’est d’avoir pu apprendre ça avec toi. T’avoir eu dans ma vie a été une chance inouïe, un événement qu’on oublie pas, de ceux qui marquent.

  Trop fière pour te l’avouer, je ne t’ai jamais dit que je t’aimais, mais surtout à quel point je t’aimais. Déjà parce que tu le savais bien, au fond. Puis aussi parce que j’avais peur de t’effrayer avec mes sentiments trop forts et cet amour grandissant que j’arrivai à peine à contrôler. Je t’ai aimé, je t’ai tellement aimé. Cette part de moi qui t’appartient t’aimera toujours. C’était si beau de t’aimer, mais ça m’a fait si mal. Pourtant je ne regrette rien; et si je devais recommencer, je ne changerai rien, je profiterai seulement davantage de chaque instant que tu m’as accordé.

  J’ai du te regarder t'éloigner petit à petit sans rien pouvoir y faire et ça a été terrible. J’ai pensé à toi chaque jour et pas un seul ne s’est passé sans que mes émotions débordent et que mes larmes coulent. Je pensais à toi, à nous; à ce qu’on a été et à tout ce qu’on aurait pu être. La part de moi se demandera toujours ce qui se serait passé si on s'était donné une chance. Ça aurait peut-être duré 6 jours, 2 semaines, 3 ans, peut-être bien plus, peut-être bien moins, mais au moins on aurait été fixé.

  Je ne sais pas si j'arrêterai de te penser, un jour, sans que mon cœur se serre ou s’accélère. Depuis ton départ, ton absence a pris tellement de place dans ma vie. Je ne saurai jamais s’il en a été de même pour toi. Je voulais tout de même te remercier d’avoir pris soin de moi durant notre (trop) petit bout de chemin ensemble. Merci de m’avoir fait rire, de m’avoir rassuré. Merci de m’avoir rendu fière de moi puisque ce moi te plaisais. Merci de m’avoir donné envie d’être meilleure pour te plaire encore plus. En fait, merci d’être toi et de l’avoir été avec moi.

 


 
 
posté le 15-07-2019 à 20:35:06

Hissez ho

  On ne sait pas où on va, toi et moi. Babord. Tribord. On a jamais su en fait, mais on s'est jeté à l'eau quand même. Depuis on vogue sur cette mer plus ou moins agitée, sans penser au moment où l'on fera naufrage. C'est bon de naviguer avec toi ; ça m'a sorti la tête de l'eau. Être perdue au beau milieu de cet océan d'émotions ne m'a jamais effrayé, tant que tu étais là.

  Mais aujourd'hui, la peur commence à me submerger. Je crains le temps qui passe et l'effacement des sentiments. J'ai peur que tu oublies, que notre histoire n'ait pas compté. Je dois avouer que je ne sais plus trop quoi penser, maintenant que tu me laisses, pour un moment, seule aux commandes de mon navire. Par pitié, reviens moi vite moussaillon, sinon je vais finir par me noyer. Mais, même plongée dans l'obscurité des abysses, il n'y a que toi que je verrai.

 


 
 
posté le 06-03-2019 à 18:11:05

L'aspirateur

J'étais comme un aspirateur. Je passais mon temps à chercher la moindre marque d'attention : un regard, un sourire, un compliment.... Dès que j'avais réussi à en récolter une, je la conservai, l'admirai en y pensant jour et nuit. C'était triste cette situation, ça en devenait presque maladif. Même pas majeure encore et déja hantée par un immense sentiment de solitude, de peur et d'abandon. Abandonnée de tous en fond mais pas en forme. Ah les apparences ! Une personne toujours entourée dont on entend que du bien et qui, pourtant, n'a personne à qui parler de ses vraies joies et de ses vraies peines ; des gens comme ça il y en a bien plus qu'on ne le croit ! Alors je continue d'aller, de venir et de repasser en quête de quelqu'un pour qui j'existerai. Mon sac aurait aimé se remplir de poussières d'affection, d'amour caché dans les recoins, de gentillesse coincée sous le tapis. Seulement, ce que j'ai avalé n'était qu'espoir écrasé, miettes de déception et résidus de regrets... J'aurais voulu trouver quelqu'un qui me débranche au lieu de se contenter de me faire avaler n'importe quoi. Quelqu'un qui me dise que c'était plus possible, qu'il m'aimait trop pour me voir continuer comme ça, qu'avant tout, les actes sont bien plus forts que n'importe quelle parole. Je dois avouer que j'ai peur de continuer comme ça, à errer sans trouver rien ni personne pour me consoler. Puis, d'ouvrir les yeux un matin et de réaliser que mon moteur est sur le point de lâcher. J'ai peur de me rendre compte qu'à trop chercher, je n'ai rien trouvé, et pire, j'ai fini par perdre : perdre mon temps, perdre ma joie, perdre espoir... A trop attendre que le bonheur arrive, on finit par ne pas vivre. Mais, je ne veux pas me réveiller un jour pleine de regrets en réalisant que désormais, je suis bonne à jeter.

 


Commentaires

 

1. Marioromans  le 07-03-2019 à 05:07:45  (site)

Le sous-titre, ci-haut, m'a beaucoup fait sourire.

 
 
 
 

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